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Avocat au barreau de Nantes, Robert Orceau (1891-1970) s’est consacré essentiellement à ses deux passions, l’histoire et les arts.
De cette dernière, il a laissé un ensemble de 736 dessins de ferronneries nantaises qui constitue un répertoire quasi complet des balcons, heurtoirs, enseignes, grilles, rampes d’accès. Cette collection, conservée par la Société archéologique et historique, a été partiellement publiée en 1979 ; une copie complète est en outre consultable aux Archives départementales de Loire-Atlantique.
R. Orceau a aussi manié le pinceau, après avoir suivi les conseils de son maître Thomas Maisonneuve. C’est surtout Nantes qui l’a inspiré : le port, la Loire, l’Erdre ; et puis il y a le quai de la Fosse, celui de Marc Elder et de René-Yves Creston, et son quartier réservé. Il nous livre ainsi des vues des maisons et de leurs occupantes, dont il a fait une publication de 12 planches à tirage limité sous le titre « Nantes réaliste ».
A l’occasion de son 150e anniversaire en 1995, la Société archéologique et historique a fait réaliser un ouvrage « Robert Orceau, bords de Loire et d’Erdre à Nantes » en même qu’une exposition était présentée à l’hôtel du département.
L’ensemble des œuvres originales de R. Orceau est conservé dans les collections de la Société archéologique et historique.
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